MURMURE D'AMOUR : A Toi A Moi A Notre Amour

Si j’étais un artiste, et non un triste gigolo
Je serais sur la piste, à dresser des chevaux
Des chevaux magnifiques pour pouvoir t’éblouir
Mais je suis trop romantique, pour pouvoir mentir

Si j’étais un artiste et non petit conteur de foire
Je n’aurais pas besoin de fric ni besoin de gloire
Pour que ce soit surréaliste et que cela te porte à croire
Tous mes projets mirifiques, tous mes rêves d’espoir

Si j’étais un artiste et non un brave amoureux
Je serai spécialiste pour expliquer tous les maux
J’aurais déjà ma liste pour combler tous tes vœux
Ta vie ne serait pas triste sous mes chapiteaux

Mais je ne suis pas artiste, je suis juste moi
Je ne suis pas fabuliste, je conte mes émois
Pour celle qui est la plus belle au bord de mon cœur
Qui alluma l’étincelle qui, à ce jour, fait mon bonheur

Je t'aime ma belle Aurore

Ce soir, le coeur en transe, je bois à outrance
Pendant que l'esprit nuance, les causes de l'absence
Whisky en rythme cadence, des larmes en silence
La nuit se fait intense et c'est à Toi que je pense

Tu manques à ma vie, Tu manques à mes envies
Tu manques à mon décor, sans Toi tout est mort
Putain de chienne de vie, ce soir j'en bois la lie
J'en boirais jusqu'à ras bord, putain de sort

Dans les vapeurs de cet alcool délétère
Ton image, tel un phare dans ce brouillard,
Reste ma seule et unique lumière
Dans ce chemin où j'erre au hasard

Ce soir mes pensées sont près de Toi
Mon coeur est au trente-sixième dessous
Je préfère rien dire de l'estomac
Avec tout cet alcool qui s'y dissout

Tu me manques........................
Trop.....
Beaucoup, beaucoup trop..........

Je t'aime ma Aurore

Puisque la chaleur monte
Quand tu t’approches de moi
Que ton parfum m’enivre et l’ombre nous rapproche.........

Puisque la musique est jolie,
Et puisque tu es seule dans la vie
Que je le suis aussi, malgré mes amis.......

Puisque la chaleur de ton corps contre le mien
Provoque un émoi que je ne peux contrôler
Puisque cet émoi je voudrais qu’il soit le tien

Que ne donnerai-je pour un simple baiser !

Mais je n’ose briser l’enchantement qui nous retient
Serrés, l’un contre l’autre, en cette danse.....
Ton corps me rend fou, me met en transe
J’ai peur d’arrêter cet instant si divin.

T’avoir dans mes bras, ah ! Quel doux délice !
Pourvu que jamais cette musique ne finisse !
Mon dieu que cette timidité est un supplice
Je voudrais et je n’ose, je n’ose et je voudrais.......
Que cette musique ne finisse jamais……..
Juste un baiser,
Si j’osais......

Les dernières notes se taisent
On s’éloigne lentement
J’aurais voulu tellement
Si j’osais seulement……..

Je t'aime ma tendre Aurore

Je t'aime douce Aurore

Ce soir mon cœur se languit dans le noir,
Aux accents tristes d’anciens souvenirs
Qui remontent du fond de la mémoire :
Notes égarées d’un autre avenir

Mon cœur frissonne à ces images vieillies
Que l’esprit s’obstine à garder
Serre-moi fort ma douce et tendre amie
Que de cet enfer je puisse m’éloigner

Aux démons de ces nuits sans dormir
Au sommeil aux rêves agités
Oppose ton si charmant sourire
Et la chaleur de tes ardents baisers

Fais-moi bouillir sous les caresses
Ardentes de ton infinie tendresse
Fais-moi chavirer sous les empreintes
Brûlantes de tes chaleureuses étreintes

Fais-moi l’amour comme une déesse
Emmène-moi sur les ailes de Pégase
Fais-moi goûter à cette divine extase
De jouir sous tes soyeuses caresses

Fais moi l’amour que je puisse oublier
Le froid que dans ce cœur on a jeté
Fais moi l’amour que je puisse goûter
À la chaleur de ce corps tant aimé

Fais moi l’amour comme jamais tu ne l’as fait
Fais moi l’amour qu’en toi je puisse exister
Fais moi oublier la froideur de ce mouroir
Fais moi vibrer comme résonne un espoir

Fais-moi l’amour que je puisse te donner
Tout ce bonheur que pour toi j’ai réservé
Toute cette tendresse qu’on peut partager
Toute cette passion qui ne demande qu’à s’exprimer

Fais-moi l’amour et que nos corps résonnent
À l’unisson des fièvres de nos cœurs
Fais-moi l’amour car mon esprit raisonne
Sur notre avenir et sur mon malheur

Déchaîne sur moi tous tes désirs
Libère sur moi ton instinct de lionne
Aux vertiges de ton corps qui frissonne
Je verrai mon destin s’accomplir

Je t'aime mon Ange Aurore

 Je t'aime ma douce Princesse Aurore

 Elle,
Elle est belle,
Elle est sublime,
Elle est divine,

Et encore ces mots ne sont que pâle reflet
De ce que peut être Sa beauté.
Lorsque dans Ses yeux je regarde
Je peux y voir Son âme,
Si pure et merveilleuse,
Si douce et généreuse,
Que je cueillerais la rose
De Ses lèvres vermeilles
Si ce n’était audace
De déranger cette perfection

Lorsque ces mots Elle prononce
Mon cœur part en songe
Aux portes du Paradis
Tellement il est conquis
Par la douceur extrême
D’un simple : « Je t’aime »

Lorsque dans Ses yeux,
Je vois briller cette lueur
Qui exprime Son bonheur,
C’est vrai que je suis heureux

Car ce regard de déesse
Est une douce caresse,
Une marque de tendresse,
Que Son âme m’adresse

Lorsque Ses lèvres Elle pose
En un baiser de braise
Je sens une falaise
S’ouvrir sous mes pieds

Et un tourbillon de plaisirs,
D’indéfinissables désirs
M’emporte comme une vague
Que je ne saurai retenir

Je vole, je plane, je décolle
Je ne touche plus le sol
C’est une farandole
De sens survoltés

Je ne saurais expliquer
L’indicible plaisir
Que j’ai ainsi à La tenir,
Dans mes bras, serrée

Les mots ne peuvent convenir
Car ils ne peuvent contenir
Pour ainsi définir
Autant d’intensité

Je ne sais ce qu’est l’amour
Mais pour l'éternité,
Je sais que chaque jour
Je veux le vivre à Ses côtés

Je t'aime ma douce et tendre Aurore

J’ai entamé ce voyage, pour des lointains confins,
Pour fuir Ton image, l’effacer, tel était mon dessein.
Sur cette longue route qui me ramène aux origines
Surgissent les doutes quant à mes vraies racines.

Qui es-Tu vraiment ? Pourquoi l’avoir dit ?
Quel est ce sentiment ? Quelle est cette maladie ?
Tu me dis dans mes rêves que je suis Ton enfant
Il est un peu tard pour jouer au parent

Où étais-Tu lorsque je pleurais de voir ma mère en pleurs,
De voir ses amers regrets d’avoir cru en Toi, au bonheur.
Et malgré cette grande haine, malgré cette triste violence
Je suis en route pour rencontrer l’auteur de cette existence.

Les kilomètres défilent, comme défile ma mémoire
Parcourant sans cesse, de l’esprit, ce mouroir
Où viennent s’échouer toutes mes questions
Où viennent s’enflammer toutes mes émotions

Des panneaux défilent, en langue de Molière,
Ma mémoire se souvient de ces noms de naguère.
Je me revois enfant jouant, au bord du néant,
Dans un pré perdu, entre sète et  Frontignan

En traversant un village :"On y sera bientôt mon gars,
C’est juste après le virage qu’on aperçoit là-bas !"
Plus que quelques mètres, les plus longs sans doute
Après tant de kilomètres faits sur l’autoroute

Mes pas hésitent à franchir le portail,
La peine n’a de cesse de fouiller mes entrailles
Je reviens « chez moi », au bout de ce chemin
Qui scella le destin de milliers des miens

Devant la bouche béante, gardée par des lourds battants
Les souvenirs me hantent, je me revois enfant
Caché parmi les linges par des morts-vivants
Voilà ! Je me souviens ! Je suis un survivant !

Papa tu me manque